Il n’y a pas autant de vérité qu’il y a de perceptions

Je pensais que j’haïssais l’hiver…

Si vous apposez le sceau de la vérité sur tout ce que vous percevez comme « vrai » vous vous condamnez à la prison des idées arrêtées. Aucune évolution ne pourra vous atteindre. Et vous risquez de vous emmurer dans un monde trop petit, trop restrictif, très éloigné de la vérité. Tout est une question de perception selon la compréhension que vous en faites et les conclusions que vous en tirez.

Je hais me battre avec le froid. Je viens de me casser un poignet en glissant sur un trottoir glacé. Déneiger ma voiture à une main devient une discipline olympique. Les déneigeuses qui créent un remblai de neige dure le long de ma voiture (impossible de pelleter à une main), mon manteau trop pesant, ma tuque qui relève d’un côté dès que j’enfonce l’autre. L’hiver nous enlève notre liberté d’agir, vrai?

Mais non! Pas une vérité. Une perception. Basée sur des faits vécus qui m’amènent à maudire chaque obstacle relié aux multiples manifestations de cette saison.

La preuve? J’avoue que je me délecte dès que j’entre quelque part. La chaleur me donne l’impression que je suis accueillie. Un bol de soupe me fait le même effet. Ma maison devient mon refuge heureux. Les conversations naissent facilement. « Heille y fais-tu assez frette! » Tout le monde est d’accord! Donc, l’hiver permet les rapprochements et des réchauds réconfortants. L’hiver, c’est la chaleur en dedans!

Voyez-vous? Dès que je change ma perception, je modifie aussi mon émotion. Et je me sens déjà mieux. N’est-ce pas le but? À moins que vous aimiez être constamment en colère et que vous croyez que cet état vous donne l’air plus intelligent, vous pouvez aussi choisir d’être juste bien! De ne pas perdre d’énergie à vous plaindre…

C’est ce que je nous propose cette semaine. Lorsque vous vous sentez dans un état émotif nuageux, tentez de trouver s’il n’y aurait pas une perception différente qui vous avantagerait un peu plus. Et prenez la décision de la choisir.

« On ne voit pas les choses telles qu’elles sont, on les perçoit tel que nous sommes ».

C’est votre vie. Faites-en quelque chose de grand!

Brigitte Morel