Certaines personnes voient leur verre à moitié vide, d’autres, à moitié plein. Certains sont motivés à avancer s’ils ont un but, d’autres, s’ils peuvent éviter les problèmes.
Vous êtes de quel type? Y en a-t-il un meilleur que l’autre pour atteindre une vie plus conforme à ce que vous souhaitez?
« Vaut mieux choisir l’amour en priorisant ce qui me fait plaisir, ce qui me fait du bien, ce qui me motive, ce qui me rend vivant, que de choisir de laisser ce qui me fait peur, mener ma vie ».
Choisir l’amour ne signifie pas ici tomber en amour. L’amour dans ce contexte veut plutôt dire le respect de soi. Là où notre cœur, notre intuition, nos désirs, nos rêves nous entraînent.
Lorsque vous êtes de type «aller vers», vous êtes du genre à prioriser vos objectifs. La carotte, le bonbon, le but, ce qui vous attire, ce qui vous rend vivant, vous stimule et oriente vos prochaines actions. Peu importe si votre idée est folle, si votre projet n’est pas réaliste, c’est plus fort que vous, aucun obstacle ne pourrait vous faire reculer. Les personnalités «aller vers» sont souvent des leaders, des inventeurs, des créateurs, des artistes. Steve Job, Yannick Neset Seguin, Gandhi, JFK, Abraham Lincoln, les chercheurs en laboratoire, tous sont portés par leur valeur, leur espoir, leur passion. Ils vont vers ce qui les anime, sans se préoccuper des circonstances ou des qu’en-dira-t-on.
Par contre, lorsque vous êtes du type «s’éloigner de», votre cerveau est programmé pour analyser rapidement les situations en dépistant les obstacles et problèmes futurs. Vous êtes satisfait si vous avez songé à tout et si vous arrivez à bon port, en toute sécurité.
J’ai connu un homme qui a fait baptisé sa fille à la naissance non pas par foi en Dieu, mais bien parce qu’il voulait éviter qu’elle le choisisse plus tard ce qui l’aurait obligé à assister à la messe, chaque dimanche pendant 2 ans.
Ce même homme se disait scrupuleusement honnête avec l’impôt, parce qu’il entretenait une sainte peur qu’un huissier cogne à la porte. Les deux types sont aussi valables l’un que l’autre. Et, en passant, vous n’êtes pas né ainsi. Vous avez développé une façon de gérer vos impulsions, par mimétisme de vos parents ou de vos personnes influentes autour de vous, et par le résultats de vos expériences, ce qu’elles vous ont fait vivre émotionnellement. Plus vous avez traversé d’épreuves douloureuses, plus vous tentez d’éviter les embuches. Plus vous avez remporté de succès, plus vous serez porté à en réaliser d’autres.
Pouvez-vous changer d’attitude? Mais bien sûr que si!
Choisir de focaliser sur tous les problèmes qui pourraient survenir risque de vous entretenir toujours dans l’idée de la peur, du manque de confiance. Et comme vous trouverez à coup sur des obstacles sur votre chemin, vous perdrez un temps fou à les contrer tous. De plus votre sécurité va se fragiliser en vieillissant. Donc, vous aurez tendance à vouloir tout contrôler, et vous serez obsédé par les circonstances extérieures.
Il faut cesser de leur donner autant de pouvoir.
Lorsque l’on provient de nos rêves, quand nos valeurs s’accordent avec nos désirs, lorsque l’amour de faire quelque chose de signifiant avec votre vie inspire chacun de vos pas, les éléments de l’univers s’harmonisent, les parcours s’aplanissent et vous découvrez le plaisir d’être ce que vous êtes de mieux, sans effort, ni drame, ni lutte, ni peine.
Et c’est cela : choisir d’aller vers l’amour de sa propre vie.